"C'est notre histoire" sur Mitterand le 9 janvier sur France 5

Croiser la petite et la grande histoire pour offrir un nouveau décryptage de notre société contemporaine, telle est l’ambition de C’est notre histoire. A l’occasion du deuxième numéro diffusé le mercredi 9 janvier dès 20h35 de ce magazine construit autour des témoignages d’internautes et d’images d’archives de l’Ina, Marie Drucker et Fabrice d’Almeida s’interrogent sur l’irrésistible ascension de François Mitterrand, qui l’a conduit à la fonction suprême de président de la République, le 10 mai 1981.

Le dispositif

Quels souvenirs les Français gardent-ils de la victoire de François Mitterrand, le 10 mai 1981 ? Comment ont-ils vécu ce moment historique où, pour la première fois depuis les débuts de la Ve République, la gauche accède au pouvoir ? Invités depuis plusieurs mois à répondre à un appel à contribution sur france5.fr, les téléspectateurs et internautes ont largement participé en envoyant leurs photos, vidéos et textes, ou en fouillant dans leurs archives personnelles. Militants, citoyens, électeurs de tous bords, proches de la sphère politique… livrent le récit de leur expérience personnelle teintée, à l’époque, d’espoir ou de crainte. Un documentaire de 52’ signé Richard Puech, 10 mai 1981, le roman d'une victoire, ouvre ce deuxième numéro de C’est notre histoire. A travers le regard de l’entourage direct de François Mitterrand, il raconte l’incroyable ascension du leader socialiste, de 1958 à son arrivée à l’Elysée en 1981. Juste après la diffusion du film, Marie Drucker et l’historien Fabrice d’Almeida, entourés d’anonymes et de personnalités, animent le débat.

Le documentaire

Marie Drucker et l’historien Fabrice d’Almeida reçoivent Laurent Fabius, ministre du Budget en 1981, Jack Ralite, ministre communiste de la Santé en 1981, mais aussi l’ancien ministre de la Culture Jack Lang ou encore Jacques Toubon, député de Paris en 1981, ainsi que les journalistes Catherine Nay et Michèle Cotta. Les participations variées des internautes font l’objet de différents sujets agrémentés d’images d’archives afin de les contextualiser. Certains contributeurs, dont les témoignages ont été sélectionnés pour nourrir la soirée, sont présents dans le public et interviennent au cours de l’émission. Pourquoi, en 1981, certains espèrent-ils que le peuple va être enfin entendu et que leur vie va changer ? Pourquoi d’autres, au même instant, imaginent-ils l’arrivée des chars soviétiques à Paris et redoutent-ils les réformes socialo-communistes ? Comment les socialistes, sans l’expérience de l’exercice du pouvoir, se retrouvent-ils à l’Elysée, à Matignon et dans les ministères avec des dossiers vidés par leurs prédécesseurs ? Quels effets produit la vague rose qui a déferlé sur l’Assemblée nationale ? Quels rôles les communistes, entrés au gouvernement, exercent-ils ? Comment, en à peine un an, de grandes réformes se succèdent-elles (abolition de la peine de mort, retraite à 60 ans, cinquième semaine de congés payés, semaine de 39 heures, décentralisation, création de l’impôt sur les grandes fortunes…) ? Enfin, dans quelle mesure ces réformes trouvent-elles aujourd’hui un écho dans l’actualité ? Afin de répondre à ces différentes problématiques, Fabrice d’Almeida apporte l’éclairage historique nécessaire et met en perspective les différentes interventions.
L’émission se déroule au Café français, un endroit loin d’être anodin, car situé sur l’emblématique place de la Bastille, où les électeurs de François Mitterrand se sont rassemblés en masse le 10 mai 1981. Par ailleurs, le Café français offre une vue imprenable sur l’Opéra Bastille, l’un des édifices majeurs construits sous l’ère Mitterrand. « Comme le principe de l’émission est de faire de l’histoire vivante, de permettre de raconter son histoire et de faire l’histoire, on a opté naturellement pour ce lieu de partage et de proximité », explique Stéphanie Malphettes, rédactrice en chef de l’émission.

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Crédit Photo : Jean-Yves Varin/PS 29