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31 Mars 2012
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - Trois femmes d'honneur Un reportage de Stéphane Bentura et Jean-Pierre Guillerez
De Béthune, on connaissait son beffroi et son Bourreau. La ville du Nord-Pas de Calais a
aujourd'hui une nouvelle particularité : trois femmes à des postes clef, trois femmes d'honneur. La première arrivée, c'est Madame La Procureure, Brigitte Lamy, 54 ans, à la tête du parquet
du tribunal de grande instance depuis trois ans. La deuxième est Magali Moynier, 39 ans, première femme commandante de la caserne de pompiers. Et, en septembre dernier, c'est la gendarmerie de
l'agglomération qui est passée sous les ordres de la Capitaine Muriel Soria, 30 ans, la plus jeune commandante de compagnie de France !
Muriel Soria, première commandante de la gendarmerie de Béthune, a, à tout juste 30 ans, 135 hommes sous ses ordres. Il y a
encore quelques mois, elle se trouvait en poste en région parisienne dans une brigade de recherche. Pour obtenir son nouveau poste, elle a dû laisser son compagnon, gendarme comme elle, et vit
toute seule dans une grande maison avec son chien.
14h05 - Journal d'un médecin de banlieue... 12 ans après Un reportage de Sarah Amrouni
Trouver un docteur en banlieue : un véritable casse tête. Les médecins généralistes ne
veulent plus exercer dans les cités à cause de leur mauvaise réputation. En Seine-Saint-Denis, en 2011, seulement 43 médecins libéraux se sont installés. Il y a 12 ans, nous avions rencontré deux
médecins installés au nord de Paris, Charles Bouaziz à la Courneuve et Eric Gorin de Ponsay à Aubervilliers. Que sont-ils devenus ? Exercent-ils toujours dans les
cités ?
12 ans après notre première rencontre, le
docteur Charles Bouaziz travaille toujours au coeur de la cité des 4 000 à la Courneuve. "C'est un choix de vie, je me suis installé ici très jeune".
Dans son cabinet, au 5e étage de la plus grande tour de la cité, il reçoit sans relâche les patients. Et pour cause, il ne reste plus que trois médecins généralistes pour
soigner les 12 000 habitants du quartier ! La violence ? Elle fait partie "des risques du métier", dit-il.
Lui-même s'est déjà fait agresser, mais c'était il y a longtemps. Pas question de quitter sa banlieue : "ce serait abandonner le navire".
Après 35 ans d'exercice, des liens forts se sont tissés entre le médecin et ses patients. "Pour moi, le docteur Bouaziz c'est un peu mon
papa", confie Nathalie, maman de 7 enfants, "il me soigne depuis déjà 30 ans".
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Crédit Photo : TF1/C.Chevalin