27 Avril 2013
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1
le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - Policiers et cocotiers, chroniques de Pointe à Pitre Un reportage d'Olivier Boucreux
La Guadeloupe, son soleil, ses palmiers, sa mer turquoise, son carnaval. Un petit coin de
paradis... pour les touristes. Mais est-ce vraiment le paradis pour les 592 policiers chargés de la sécurité de l'île ? Nous avons passé trois semaines en immersion avec les équipes de la police
guadeloupéenne. Alors que les touristes profitent de l'image de carte postale, les policiers sont confrontés chaque jour à la violence ordinaire.
Des plages sublimes, une mer transparente, des cocotiers... même si Jean-Philippe, patrouilleur, s'amuse de voir que "les touristes sont toujours surpris de nous voir habillé comme en métropole, ils s'imaginent que la police en Guadeloupe c'est short et T-shirt".
En immersion pendant trois semaines au coeur de la police guadeloupéenne, avec les policiers de la BAC, de la Compagnie départementale d'Intervention ou dans les bureaux du
commissariat des Abymes, derrière l'image de carte postale, se cache une réalité souvent violente et difficile. Comme le dit Aïcha, originaire de la région parisienne et brigadier sur
l'île : "La Guadeloupe c'est chaud... Beaucoup de délinquance... Souvent on dit avec les collègues : tout ce qu'on n'a
pas vu ailleurs on le voit en Guadeloupe...".
Deux mondes parallèles coexistent. Une délinquance profonde que les policiers de l'île
tentent de contenir avec humanité à l'écart des vacanciers. Crimes, règlements de compte, violences conjugales, braquages, trafic de stupéfiants, vols.... Chaque jour, les policiers,
directeur ou patrouilleur, en civil ou en uniforme, tentent de maintenir un équilibre fragile. Alain-Jean nous confie au cours d'une patrouille de nuit : "On ne demande pas aux gens de nous aimer. Moi qu'ils ne m'aiment pas, je ne souffre pas. Qu'on me respecte et qu'on nous craigne, ça me va
très bien comme ça. Moi, les malfaiteurs, ceux qui vendent de la drogue, je ne les aime pas non plus".
14h15 - Si j'avais des ailes Un reportage de Lucie Robert, Didier Laborde, Christine Guérard, Vincent Capus et Jean Pourchier (NMTV)
Quitter le sol, et s'envoler... Depuis le mythe d'Icare, l'homme n'a jamais cessé de vouloir se
prendre pour un oiseau... Kathel, commandant de bord et championne de voltige, Laura élève à la prestigieuse Ecole de l'Air de Salon et Kelian 14 ans pilote en devenir.... Ces fous d'avion se
sentent pousser des ailes à chaque décollage.
Paré à décoller, les réacteurs du Boeing 777 répondent aux commandes, Kathel Boulanger, un brin de femme très déterminée... "C'est un métier qui continue de faire
rêver" affirme Kathel. De retour à la maison, "il y a des avions partout, et bien sûr j'ai rencontré un pilote"... Kathel vit sa
passion à plein temps et à ses heures perdues, la jeune femme est championne de voltige. "Est-ce-que vous avez souvent vu des oiseaux voler à l'envers...?"
Looping, vrilles, feuille morte... quand Kathel décolle avec son petit avion rose et noir, c'est un feu d'artifice visuel. Le corps de la jeune femme est soumis à rude épreuve... elle subit des
jets, des pressions allant jusqu'à neuf fois le poids de son corps.
Sur la base militaire de Salon de Provence, "quand on n'a pas tout donné, on n'a rien donné", une devise en forme d'hygiène de vie pour
les 200 élèves de l'Ecole de l'air. Parmi eux, l'aspirant Laura Liotey rêve de devenir pilote de chasse... "Dépasser les nuages, avoir l'impression de surfer au-dessus, c'est
indescriptible comme sensation". Entre cérémonies et défilés au pas, ses moments de "détente" : les leçons de pilotage ou de simulateur.
14 ans, c'est l'âge légal pour prendre des cours de pilotage. Un âge que Kelian a attendu avec fébrilité... Depuis tout petit sa passion, ce sont les avions "C'est
un rêve d'enfant mais qui devient de plus en plus concret " confie sa mère avec fierté. Tous les mercredis, cours de pilotage "J'attends ça avec
impatience, à chaque fois je me languis d'y aller et quand j'y suis, je ne veux plus repartir..." Pour son instructeur, c'est un bonheur de voir ces jeunes, toujours
aussi motivés. Le jour de ses 15 ans, Kelian aura droit de voler seul ! Le "lâcher" comme on l'appelle est un moment unique dans la vie d'un pilote...
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Crédit Photo : TF1