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« Reportages », sommaire du samedi 23 mars 2013

Reportages claire chazal tf1La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire

 

13h25 - Tempête sur l'Ile aux Oiseaux Un reportage d'Antoine Laura.
Le bassin d'Arcachon... sa fameuse dune du Pilat et ses cabanes "tchanquées" plantées au milieu des parcs à huitres. Et,  blottie au milieu du bassin, l'ile aux oiseaux abrite 53 cabanes et des centaines d'oiseaux. A l'abri des regards indiscrets, hors du temps, sans eau courante, ni électricité, des familles y coulent des jours heureux d'une saison à l'autre. Mais ce petit paradis est en péril...  les occupants des cabanes vont peut -être devoir rendre leurs clefs.
Tous les 15 août, Julien retrouve sa tribu dans la cabane construite par l'arrière-grand-père. C'est le moment où le quartier s'anime, où les générations se rassemblent. "Certains nous ont vu naître, maintenant ils voient naître nos enfants" confie Julien. A côté de la cabane de Julien, il y a celle de Michèle et Jean-Louis, les  doyens du quartier". Ancien ostréiculteur du bassin d'Arcachon, Jean-Louis a construit lui-même sa cabane dans les années 50. Depuis il vient s'y réfugier tous les étés pour fuir la cohue estivale du bassin d'Arcachon : "on s'échappe de la vie d'aujourd'hui et on se retrouve dans une autre époque".  L'hiver est la saison préférée de Prune qui aime se couper du monde dans sa cabane de l'île aux oiseaux. Ancienne productrice, cette Parisienne se consacre aujourd'hui à l'écriture. Dans son refuge, elle trouve sa source d'inspiration  "je  me retrouve chez moi et il n'y a rien de plus beau (...) ce qui me pèse le plus quand c'est tellement beau c'est que je n'ai personne avec qui le partager... "
Mais leur petit coin de paradis est aujourd'hui menacé. Cette année, toutes les concessions sont renouvelées et rien ne dit qu'ils pourront rester dans les lieux. Julien résume l'état d'esprit de tous les occupants des cabanes : "si on m'enlève ma cabane, on me déchire le coeur en deux". La tribu de l'île aux oiseaux est donc bien décidée à se battre jusqu'au bout.

 

14h10 - Costa Rica, le pays des gens heureux Un reportage de Stéphane Ferracci et Jérôme Lévy (Samprod).
Du sable à perte de vue, ... des plages presque désertes. Bienvenue au Costa Rica, baptisé le pays des gens heureux. Pour découvrir la recette du bonheur, nous avons rencontré des Français aventuriers et ... heureux. Thomas le photographe, Fanny l'hôtelière écolo et Patrick le restaurateur... quelle est leur recette du bonheur ?
A peine plus grand que les Pyrénées, ce petit pays d'Amérique Centrale est d'une incroyable richesse. On y trouve 5% de la biodiversité mondiale. Certains l'appellent le pays des gens heureux.  A 35 ans, Thomas y est devenu le photographe officiel des mariages "jet-set". Après un tour d'Amérique Centrale à la recherche de leur jardin d'Eden, Thomas et Amandine sont tombés amoureux de ce petit coin des Tropiques. "On ne savait pas où on s'arrêterait et puis on s'est arrêtés ici. Tranquillité, sécurité, nature... des opportunités de travail". Aujourd'hui, ils vivent avec la petite Lucie, 5 ans, dans une villa de 200 mètres carrés avec vue plongeante sur le Pacifique.
Chaleur et nature.... A 22 ans, Fanny quitte la France, découvre le Costa Rica, se marie et a deux enfants. Elle se  lance ensuite  dans le tourisme  "écologique". 26 ans plus tard, Fanny n'a pas perdu son petit accent nîmois et dirige un éco-hôtel... et une école privée "je voulais faire quelque chose. J'ai créé la fondation, et on a commencé à construire le collège". Aujourd'hui, les demandes d'inscription affluent.
A Los Angeles, son restaurant " Les Anges " recevait les célébrités .... Après 20 ans de gloire et de stress, Patrick Jamon "rend son tablier". "On a cherché un petit paradis. Madame a dit : avant 50 ans, il faut qu'on sorte de ce milieu et c'est elle qui a pris en charge tout le projet Costa Rica"... Le couple ouvre un nouvel établissement à deux pas de la plage... Un succès !


14h35 - Les petits durs de San Benito Un reportage de Stephane Ferracci, Lucas Ianni, Marie Cartier &  Alexandre Froment (Sam Productions)
Créé il y a 10 ans, le Boot Camp Amador Rodriguez, à San Benito au Texas,  accueille 30 "cadets" de 13 à 17 ans. C'est l'un des plus répressifs des Etats-Unis. Pour ces délinquants, c'est aussi la dernière chance avant la prison. Un encadrement et une discipline militaires, retour à l'école, treillis, crâne rasé, hurlements, une vie chronométrée et un numéro comme seule identité... c'est le prix à payer pour retrouver la liberté après plusieurs mois de rééducation.
"Debout, vite... 10, 9.... 4,3,2,1 Vous avez 2 minutes pour faire votre lit !". 5 heures du matin au Centre Amador Rodriguez.  Hurlements et chronomètre rythment le réveil des "pensionnaires". A San Benito, au sud du Texas, tous les adolescents placés ici sont des délinquants, des chefs de gangs, âgés de 13 à 17 ans. Pour leur éviter la prison ferme, la justice leur a offert une dernière chance : le "boot camp", un camp d'entraînement dont l'encadrement est assuré par des vétérans d'Irak ou d'Afghanistan.  
Depuis la création de ce programme en 1999, l'encadrement est militaire, seule méthode valable aux yeux de David Sanchez, le directeur. "Nous voulons que nos élèves apprennent la discipline, le respect, et qu'ils éprouvent  du regret pour leurs victimes. Le style militaire est une excellente base. Mais si vous offrez de la discipline et de la discipline seulement, ce n'est pas bon. Le but de notre programme n'est pas de les punir mais de les réhabiliter".

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Crédit Photo : TF1/DR

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