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Newstele

« Reportages », sommaire du samedi 20 octobre 2012

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La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 sur TF1 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire

 

13h25 - Le seigneur des marquises   Un reportage de Mathieu Benoist, Renaud Villain et Olivier Cresta.

Moitié cargo, moitié paquebot, l'Aranui est l'un des seuls bateaux au monde à mélanger deux univers. Toutes les trois semaines, il prend le large pour une destination mythique : les Iles Marquises. Sur les 6 îles habitées de l'archipel, chaque arrivée du cargo est un événement. Pour les touristes, c'est l'occasion de découvrir les Marquises autrement, au rythme des 15 escales. 
Sur le quai du port de Papeete, le chargement des 2000 tonnes de fret dure trois jours. Du ciment, une pelleteuse, de la nourriture... "On est un peu le magasin itinérant des Iles Marquises" explique Marc Tatarata, le commandant en second. "On fait même la Poste, mais le courrier ne passe que toutes les trois semaines !"
Tino, chef des dockers, travaille sur l'Aranui depuis presque 30 ans. Comme tous les membres d'équipage, il est polynésien, musclé, et tatoué. Une fois la marchandise déchargée, ce sont les marins qui s'occupent de débarquer les touristes à terre. Et lorsque la houle s'en mêle, Tino n'hésite pas à plonger dans l'eau turquoise et à porter certaines touristes dans ses bras : "elles adorent quand je les porte... les touristes ont payé cher et fait 24 000 kilomètres pour venir jusqu'ici, vivre des instants comme ça c'est agréable !"
Christiane Patat rêvait de ce voyage depuis des années. 24 heures de trajet jusqu'à Tahiti, et 12 heures de décalage horaire n'entament pas son enthousiasme. "J'ai l'impression que je suis à bord depuis longtemps, c'est le début du voyage dont je rêve depuis que je suis enfant". Pendant que les touristes découvrent les sites archéologiques et naturels des iles Marquises, Danielle Mota, responsable d'une épicerie, contrôle l'arrivée des marchandises "au bout de trois semaines, on n'a plus rien alors on attend l'Aranui, les gens sont habitués à vivre comme ça ici". L'équipe de Reportages a embarqué pendant 18 jours, du départ de Papeete jusqu'à l'escale la plus attendue : l'ile d'Hiva Oa. C'est là que Jacques Brel et Paul Gauguin ont terminé leurs jours, fascinés par la beauté des paysages. "C'est plus beau que ce que j'imaginais avoue Christiane, la lumière... il y a quelque chose ici c'est émouvant".

 

14h05 - En immersion avec le GIGN   Un reportage de Ludovic Romanens, Julien Berville

Grand banditisme, prises d'otages, protection, observation, formation... les 380 gendarmes du GIGN sont sur le qui vive 24 heures sur 24.  Sécurité de sites stratégiques notamment à l'étranger, saisies de drogue, courses poursuite et arrestations de "go fast", interpellations... Conscients des risques de leur métier, super entraînés quelle que soit leur mission, les hommes et les femmes du GIGN forment un groupe uni et, comme le dit l'un d'entre eux, "prêts au sacrifice ultime".
Dans les bureaux de la Force d'Observation et de recherche, une information "a priori l'organisation d'un convoi est en cours"... convoi  en anglais "go fast" ou transport rapide de drogue. Experts en camouflage, les gendarmes de la FOR surveillent un suspect sur un parking : "on pense que ce gars là fait partie du convoi. Maintenant on a une adresse".
Suivie depuis une trentaine de kilomètres par la force d'intervention du GIGN, une voiture puissante a finalement été piégée au péage. En quelques minutes, le 4X4 est bloqué, son conducteur encerclé "on a le véhicule chargé avec de la came, le mec interpellé" "C'est une belle réussite sachant qu'on avait très peu d'éléments encore ce matin". Dans le coffre : plus de 300 kilos de cannabis. "Ca se joue à quelques secondes... on arrête l'individu ou pas. Il faut passer d'une filature, où on est dans l'observation, à une action très offensive".  30 minutes plus tard, après une course poursuite, la voiture ouvreuse est stoppée, son conducteur interpellé. Des opérations comme celles là, il y en a à peine dix par an. Lutter contre le grand banditisme est l'une des missions essentielles du GIGN. Pour le Général Favier "le risque fait partie de notre métier. Le risque physique, celui que prend chacun de nos hommes quand il s'engage, est un risque conscient, mesuré qui vise à taper à coup sûr, en ayant un effet bénéfique et en limitant le risque. (.../...) Chacun peut apprécier jusqu'où il peut aller pour que la mission débouche positivement".
Pour le Commandant du GIGN "toute la force de l'unité (.../...) C'est une maîtrise, une juste mesure dans l'emploi de la force pour avoir un effet efficace mais mesuré sur l'adversaire. Ce qui est important c'est la gratuité de l'engagement. Qu'est-ce qui va motiver nos hommes à s'engager aussi loin si ce n'est cette gratuité dans l'engagement, ce goût de la mission bien accomplie, ce sens de l'intérêt général".

 

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Crédit Photo : TF1/J.Cauvin

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