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« Reportages : Les routiers du fleuve », aujourd'hui à 13h35 sur TF1

La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h35 sur TF1 le magazine « Reportages » sur le thème : « Les routiers du fleuve ». Sommaire :

Chez Noël, on est marinier de père en fils. Magali, sa femme, est fille de marinier. Pour Noël, c'est une histoire de famille et une histoire d'amour avec son bateau. Nouveaux venus dans le métier, Stéphane et Florence ont quitté une vie en ville pour Le Cosma, leur péniche et leur nouvelle maison... Au fil de l'eau,  au gré des chargements et des coups durs, les bateliers aiment leur vie sur l'eau.

« Je vous présente mes deux bateaux : le Craou et le Zeltina. Le Craou c'est le pousseur. Ils ont à peu près une capacité de charge de 350 tonnes chacun. On fait beaucoup la Hollande, la Belgique et la France principalement ».  Ses cailloux livrés à Gennevilliers, Noël repart avec du blé vers Rotterdam. Il raconte : « Je ne sais pas si quelqu'un à terre aime sa maison aussi fort qu'on aime notre bateau ».  Aujourd'hui, il est bord à bord avec la péniche de son beau-père, le Claudy. Une réunion de famille improvisée. Et toutes les fins de semaine, Noël et Magali vont chercher leurs enfants pensionnaires à l'école des Bateliers et Forains de Douai. Ne voir les enfants que le week-end : « A chaque fois, c'est un déchirement. Pour nous c'est très dur à chaque fois ». 

Stéphane, pompier, et Florence, infirmière, ont tout quitté, il y a six ans, pour embarquer sur le Cosma qu'ils ont acheté avec leurs économies. Petit à petit, ils ont appris les plaisirs et les risques du métier, la violence de certaines écluses « En glissant sur l'eau, on va réussir à transporter ces 300 tonnes de blé au moulin sans encombrer ou créer des accidents sur les autoroutes ». Quand arrive l'étape de l'ascenseur de Strépy-Thieu, Florence ne se lasse pas...

A Languevoisin, Noël va charger 525 tonnes de blé qu'il doit livrer à Rotterdam. Du vent, de la pluie, il va falloir tout de même franchir les écluses étroites. Le lendemain c'est l'épreuve : un passage en mer du Nord, avant d'arriver à Rotterdam. « On est sur un bras de mer, ça peut esquinter les bateaux. On n'est pas fait pour aller en mer ». Le métier est difficile mais chez Noël, c'est une affaire de coeur et de famille et si Kevin son fils voulait prendre la suite, il serait « fier, très fier ».


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Crédit Photo : TF1/DR

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C
<br /> Encore une belle histoire....<br /> On comprend mieux ici comment peut naître une vocation.<br /> Peu de choses sont changées depuis la dernière fois (vidéo de 2007). Le matelot à pourtant bien grandi, mais on sent bien que la profession manque de soutien. Dommage pour ce mode de transport 15<br /> fois moins polluant que la route quil ne soit pas plus mis en avant dans les grands projets nationaux...<br /> Vive le fluvial et les bateliers !!<br /> <br /> <br />
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