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Réactions après le décès de Laurent Fignon

laurent-fignon-est-decedeVoic i les principales réactions recueillies suite à l'annonce du décès de Laurent Fignon des suites d'un cancer à l'âge de 50 ans :

 

Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France (à Ouest-France): « Ça me touche, comme cela touche toute personne qui aime le vélo. On a été ensemble avant d'être l'un contre l'autre. Il s'est toujours battu pour gagner. Là, il s'est battu et il a perdu ».

Eddy Merckx, quintuple vainqueur du Tour de France (sur le site de RMC) : « Je l'appréciais d'abord en tant que coureur. C'était un champion complet. On ne peut pas remporter le Tour de France si on n'est pas un coureur complet. Et puis c'était aussi un homme d'une grande honnêteté. Il donnait toujours son opinion, il ne tournait pas autour du pot. C'était aussi quelqu'un de très intelligent, il avait toujours une très bonne analyse de la course. Malheureusement, il est parti beaucoup trop tôt. 50 ans, c'est bien trop jeune !"

Jeannie Longo, 57 titres de championne de France (sur le site de RMC) : « C'est un choc, une grande tristesse. C'est d'autant plus dur qu'on l'a encore tous vu et entendu il y a à peine un mois (sur France Télévisions). Je savais que c'était dur pour lui. Cela devait être à la fois une joie et une épreuve pour lui d'être sur le Tour de France tous les jours comme il l'a fait. C'était très courageux de sa part... Malgré tout, je pense qu'il était dans son élément sur le Tour. Pour lui, cela devait être la fête pendant trois semaines. Cela lui a un peu permis d'oublier son état, mais après je pense qu'il y a eu le contrecoup. Cela devait être une telle lutte pendant trois semaines... ».

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France : « C'est une voix qui porte qui s'en va, c'était un grand champion du monde du cyclisme. C'était un véritable attaquant, il avait ça dans la peau. Il a incarné un cyclisme offensif, fait d'attaques variées et incessantes avec un côté chevaleresque. Dès qu'il est passé pro, on l'a remarqué avec ses cheveux blonds, ses lunettes rondes. C'était quelqu'un qui disait très clairement les choses et qu'il les a dites jusqu'au bout ».

Thomas Voeckler, champion de France, sur i>Télé : « Je crois que Laurent est le dernier grand champion qu'on a eu en France. Son palmarès inspire le respect comme le panache qu'il mettait dans toutes ses victoires. Des coureurs comme lui nous manquent à l'heure actuelle pour donner envie aux jeunes de faire du vélo ».

Jean-René Bernaudeau, ancien coureur et manager de l'équipe Bbox, sur i>Télé : « Laurent était un battant, les dernières nouvelles nous disaient bien qu'il avait encore un grand moral. C'était un type exceptionnel, il aimait la vie ».

Rama Yade, Secrétaire d'Etat aux Sports (sur i>Télé) : « C'est une bien triste nouvelle parce que ça a été un immense champion au parcours exceptionnel. Je retiens de cet homme, la carrière sportive et le combat contre la maladie qu'il a mené avec beaucoup de courage et de détermination. J'ai eu l'occasion de le voir sur les Tour, notamment le dernier. Il était là, présent, commentant le Tour, commentant le duel entre Schleck et Contador avec beaucoup de professionnalisme et avec l'envie d'être remarqué pour ce qu'il faisait en non pour sa maladie. J'ai remarqué beaucoup de pudeur chez lui ».

Nicolas Sarkozy, Président de la République : « Lors du dernier Tour de France, qu'il a commenté avec une passion intacte et une énergie surhumaine, Laurent Fignon a montré qu'il était un homme qui savait faire face à son plus difficile combat. Il a donné alors, au monde entier, une leçon magistrale de dignité, de courage et d'humanité ».

François Fillon, Premier ministre : « Malgré la maladie qui l'avait beaucoup affaibli, Laurent Fignon a commenté le Tour de France à la radio et à la télévision, jusqu'en juillet dernier. Après avoir séduit les Français par ses qualités de champion, il avait su transmettre sa passion par ses analyses toujours pertinentes. Nous garderons le souvenir d'un homme sympathique et courageux ».

Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste : « Cet immense sportif nous a fait vibrer pendant toute sa carrière par son énergie et ses exploits autant que par l'élégance de son style et a offert son exceptionnelle contribution au rayonnement du cyclisme français ».

Thierry Adam, journaliste de France Télévisions (sur RTL) : « Laurent il avait du caractère, c'était un garçon qui était comme quand il était sur le vélo. Il a toujours eu du caractère, c'était sa force. Il disait toujours ce qu'il pensait, parfois peut être un peu trop durement. Un peu plus cette année parce qu'il sentait que c'était un petit peu plus compliqué. Il sentait peut être plus que nous que c'était la fin même si moi je n'ai pas eu cette impression là pendant le mois de juillet. Alors c'est vrai que la voix a pu interloquer, poser des questions. Mais tout n'était pas lié parce que là c'est vraiment le cancer qui l'a emmené. Cela s'est aggravé vendredi.
Il était aux championnats d'Europe d'athlétisme de Barcelone par exemple, moi je l'avais trouvé bien c'est pour ça que je suis submergé. Je l'avais trouvé bien au mois de juillet, on avait choisi ensemble nos étapes, on avait décidé qu'il ne ferait que celles qu'il voudrait. Je me souviens qu'à mi-parcours il m'avait dit « Thierry, je me sens bien, on va faire tout ensemble ». Et Finalement, il a fait toute la fin avec moi. En revanche ce qui m'avait mis un peu la puce à l'oreille, c'est qu'à la fin du mois de juillet il m'avait envoyé un texto et que ce n'était pas dans ses habitudes ».

Jean-François Bernard, consultant sur Eurosport (Sur France Info) : « Je crois d'abord que c'était un battant, il l'a démontré tout au long de sa carrière. Il a été un adversaire redoutable pour Bernard Hinault, pour Greg Lemond. Je crois que c'est déjà ce qu'on va garder de Laurent. C'était quelqu'un qui avait un caractère très difficile, qui se battait jusqu'au bout et on l'a vu dans certaine course. On l'a vu aussi perdre son tour de quelques secondes. Je crois que ça été un grand tournant dans sa carrière parce que ce n'est jamais facile de perdre un troisième Tour alors qu'il avait quasi course gagné le jour même de l'arrivée. Et puis il y'a eu ce fameux contre-la-montre qui ne lui a pas permis de faire le triplé. Nous n'avons jamais été équipiers au sein du peloton, on était adversaire. On a eu de belles passes d'armes notamment dans le Tour ou sur certains Paris-Nice. Je n'ai appris à le côtoyer que lorsqu'on a travaillé comme consultant sur Eurosport ».

Jean-Marie Leblanc, ancien directeur du Tour de France (Sur France Info) : « La mort d'un homme de 50 ans ne laisse personne indifférent. Le cyclisme est une grande famille et un jeune ex champion de 50 ans qui s'en va ne peut qu'émouvoir cette grande famille et je fais parti de cette grande famille. On savait que Laurent menait un combat difficile et peut être un combat qu'il allait un jour perdre. Mais c'est venu évidemment très très vite, très très tôt et c'est pour ça que le choc est si fort. Ce qui m'a le plus marqué sportivement chez Laurent, c'est sa première victoire dans le Tour en 1983. C'était une victoire juvénile, une victoire de l'improvisation, du talent de l'audace. Fignon n'avait peur de rien à 23 ans et il n'a jamais eu peur de rien par la suite ».

Laurent Blanc, sélectionneur de l'équipe de France de football : « Je suis triste. J'ai eu l'occasion de le croiser sur les routes du Tour de France. On savait qu'il était atteint d'une grave maladie, mais on n'est jamais préparé. Je suis attristé ».

Eric Boyer, ancien coéquipier et manager de Cofidis (sur i-Télé) : « Le coureur cycliste était extrêmement courageux, un battant. Il avait du panache, il ne voulait pas gagner n'importe comment. C'était quelqu'un qui, avec le maillot jaune sur les épaules, attaquait encore pour prendre de l'avance. Il aimait beaucoup la lecture, le cinéma. C'était quelqu'un de très, très cultivé. On avait aussi des conversations sur le plan politique et dans sa reconversion, il avait mille idées pour le cyclisme ».

Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste français : « Champion d'envergure rare, il a fait également honneur à sa discipline et au sport en prenant de courageuses positions pour dénoncer le dopage et la pression exercée sur les coureurs par de puissants lobbies pharmaceutiques qui dénaturaient l'esprit du cyclisme ».

 

 

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Crédit Photo : France Télévisions

 

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