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Paroles de Français/Sarkozy : Les 9 français évoquent leur frustration

paroles-de-francais-10402082ircefAprès avoir quitté le plateau de TF1 jeudi soir vers minuit, les neufs panélistes, sélectionnés pour participer à ce face-à-face avec le chef de l’Etat, n’ont pas caché leur déception. A leur arrivée à l’hôtel, ils ont pu confier leur ressenti à Europe 1 nottament. Durant la journée, ils n'avaient pas pu s'exprimer sur le sujet. Lina, l’institutrice de Seine-Maritime, s’est dit un peu « frustrée ». « Il n’essayait pas vraiment de comprendre ce qu’il se passait tout en nous faisant croire qu’il comprenait bien notre métier », a-t-elle estimé. « C’est vrai qu’il monopolisait beaucoup la parole donc on a eu beaucoup de mal à dire quelque chose », a encore déploré cette enseignante. Pourtant, le débat était censé accorder davantage de temps à chacun d’entre eux.

 

Après l’émission, ils ont pu s’entretenir devant un buffet avec Nicolas Sarkozy. Une aparté qui sonne un peu creux pour Lionel Dauguet, 56 ans, le soudeur de Saint-Nazaire : « il nous a présenté Carla, il nous a serré la main, il nous a parlé », raconte cet ouvrier. « Mais nous, ça n’est pas ça qu’on veut, on veut savoir ce qu’il compte faire pour l’augmentation des salaires, les projets, l’avenir », plaide-t-il. « Je suis un petit peu déçu. Je n’ai pas eu de réponses concrètes aux questions que j’ai posées », regrette encore Lionel.

 

« On n’a pas du tout eu ce que l’on voulait (...) Pour moi, c’était l'émission du président », a déploré au micro d'Europe 1, Fatiha Djegaoud, une pharmacienne de la Côte d'azur. Elle explique avoir mal vécu les critiques lues dans la presse vendredi selon lesquelles les panélistes n'avaient pas été assez vindicatifs : « Pour être mordant, il faut avoir la parole déjà. On a fait notre maximum et on n’est pas des professionnels non plus », a-t-elle fait valoir. « On n’a pas au assez la parole. Il y a des gens qui se sont à peine exprimés ».

 

Ted Slowik, 80 ans, photographe, s'est au contraire montré satisfait, au moment de monter dans un taxi. « Le président était très disponible », a-t-il commenté. A la sortie du studio d'enregistrement, les neuf participants à l'émission étaient repartis pour certains en bus, pour d'autres en taxi. Un dispositif de sécurité empêchait la presse de les approcher. « On nous avait dit d'éviter de parler à tous les médias », a témoigné M. Dauguet.

 

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Sources : Europe 1 - Le Figaro
Crédit Photo :
TF1/C.Chevalin

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