11 Mars 2013
Après "L'Exercice de l'Etat", couronné par trois César, le réalisateur Pierre Schoeller met en scène Les anonymes : un' pienghjite
micca. Cette Création Originale de Canal+ diffusé ce lundi soir à 20h55 revient sur l'assassinat du préfet Érignac, le 6
février 1998 à Ajaccio, et sur l'arrestation des "Anonymes", qui seront condamnés pour ce crime.
Les anonymes : un' pienghjite micca sont le fruit d'un travail de longue haleine, initié par le scénariste Pierre Erwan Guillaume, sur les conseils d'Éric Pelletier, journaliste spécialiste de la Corse. Le réalisateur Pierre Schoeller s'est ensuite attelé à un travail de réécriture aux côtés de Pierre Erwan Guillaume, résultat d'une véritable investigation, complémentaire de celle menée par Éric Pelletier, et guidée par le souci de restituer de manière plus précise encore la réalité des événements, le déroulement des interrogatoires et la personnalité des protagonistes. Ainsi fondé sur une documentation exhaustive, ce film relate avec la plus grande exactitude l'enquête policière, les faits et le processus judiciaire qui ont suivi l'assassinat du préfet Érignac. Arrestations, aveux, rétractations, les quatre-vingt-seize heures de garde à vue au sein de la DNAT (Division nationale antiterroriste) et l'instruction judiciaire sont au centre de cette fiction. "Nous avons voulu donner vie à ces quatre jours, explique Pierre Schoeller, à leur intensité, leur dureté. Comme le dit le personnage d'Olivier Gourmet, 'cela ressemble à une corrida'. Le huis clos est suffocant. Et, à l'extérieur, continue le réalisateur, la pression médiatique et politique est énorme. "Les anonymes : un' pienghjite miccafont" le récit de ce geste radical et des tragédies humaines qui en ont résulté.
Avec : Mathieu Amalric (Roger Marion), Olivier Gourmet (Le Bris), Karole Rocher (Jeanne Ferrandi), Aurélia Petit
(le juge Le Vert), Olivier Claverie (le juge Bruguière).
Synopsis - Le 6 février 1998, le préfet de la Région Corse, Claude Erignac, est abattu en pleine rue d'Ajaccio. C'est un séisme. Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, on n'avait frappé un si haut représentant de l'Etat. Un an d'enquête - et d'égarements - plus tard, s'ensuivent les arrestations du commando présumé et 96 heures de garde à vue au sein de l'antiterrorisme. Les aveux tombent, puis les rétractations arrivent. L'enquête se complique. Les rebondissements se multiplient. A crime d'exception, justice d'exception. D'importants moyens sont déployés pour découvrir la vérité sur cette affaire...
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Crédit photo : Canalplus/Jérôme Prébois