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31 Juillet 2009
La journaliste de TF1, Laurence Ferrari a accordé un entretien au magazine « Madame Figaro ». Cette star du
Paf s’explique, sur sa carrière, ses choix, son image... Elle vient de se marier avec le violoniste Renaud Capuçon et termine la saison avec 7,6 millions de téléspectateurs. Mais la belle hitchcockienne a tenu
bon le cap. Bilan.
« L’année fut intense. Nous l’avons démarrée sur les chapeaux de roue. On réunit 7,5 millions de
téléspectateurs par jour, et nous avons deux à trois millions d’avance sur notre principal concurrent. Je ne vais pas vous dire que tout est parfait, mais je suis loin d’avoir passé une année si
terrible que cela. Je suis hyperprivilégiée, j’ai un job magnifique, je travaille dans une rédaction que j’adore et j’ai la confiance de mes patrons. [...] Je suis reporter dans l’âme et je crois
que le moyen de désacraliser le journal est d’aller sur le terrain ».
Sur son
transfert médiatique de 2008, la journaliste confie : « Je ne l’ai pas cherché. On est venu me trouver. J’ai quitté TF1 pour aller sur Canal + présenter l’émission politique «
Dimanche+ ». Avouez qu’en faisant ce choix, je ne me rapprochais pas du « 20 Heures » ! Je n’ai jamais fait de plan de carrière. Pendant dix ans, j’ai été reporter à Europe 1, puis je me suis
essayée à la présentation, avec les matinales de LCI, avec « Sept à huit » et « Vis ma vie » sur TF1 ».
La journaliste reconnaît que son style de présentation peut parfois poser problème. Quand on
la compare à Claire Chazal, elle reconnaît que : « Je ne vais pas comparer, mais il est vrai que Claire dégage une sérénité que je lui envie.
Nous sommes complices. On s’entend merveilleusement bien. C’est quelqu’un que je respecte. Elle possède ce calme, cette ascèse, cette régularité que doit avoir tout coureur de fond, et le JT est
un exercice de marathonien. Moi, je dégage de l’énergie… Il faut parfois que je me tempère. L’actualité est déjà souvent suffisamment anxiogène... ».
Sur sa période difficile qu'elle a passé, Laurence
Ferrari relativise : « Non seulement je tiens le coup, mais je redresse la barre. Quelle femme n’a pas à affronter, en même temps, des difficultés professionnelles et
personnelles ? Je me bats. Je suis comme des millions de femmes françaises. C’est comme ça
que je me vois. C’est une de mes forces ». Sur les paparazzi dont elle fait l'objet elle dit : « c’est très lourd à supporter. Mais, bizarrement, pendant la semaine, quand je travaille à TF1, je
ne les intéresse pas du tout. Mais alors dès le vendredi matin, ils sont là à me suivre à la trace quand je vais au supermarché, chez le coiffeur, chez le boucher. Pourtant, je ne les vois
jamais. Ils doivent être perchés dans les arbres... ».
Sur son avenir : « Je suis
quelqu’un qui vit dans le présent, mon objectif, c’est la semaine prochaine... ».
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