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REPORTAGE – Un 18e Festival de Luchon reflet de l'excellence télévisuelle

REPORTAGE – Un 18e Festival de Luchon reflet de l'excellence télévisuelle

Le Festival de Luchon dont la 18e édition se tenait du 3 au 7 février dernier a été l'occasion de découvrir le meilleur des créations télévisuelles du moment, en matière de fictions et de documentaires. Projections inédites, conférences publiques et professionnelles et séances de dédicaces sont ainsi venus rythmer ce festival durant 5 jours.
Avec plus de 21 000 entrées en salle cette année soit plus de 43% d'augmentation par rapport à l'année dernière, ce rendez-vous incontournable de la télévision a connu un vif succès.

 

Le jury fiction 2016 était présidé par Clémentine Célarié avec à ses côtés Anne Loiret, Camelia Jordana, Claire Keim, Eric Demarsan, Frédéric Diefenthal, Jacques Fansten, Jean Nainchrik et Vincent Poymiro.

 

Le triomphe du téléfilm « Les pieds dans le tapis »
En remportant pas moins de 5 prix (« Pyrénées d'Or de la meilleure fiction unitaire », « Meilleure interprétation féminine », « Meilleur Réalisateur », « Meilleur Scénario » et « Meilleure Musique Originale » ), le téléfilm d'Arte « Les pieds dans le tapis » coécrit et réalisé par Nader T. Homayoun est le grand vainqueur de cette édition 2016.
Cette fiction raconte les péripéties d'une famille de Téhéran qui débarque en France à Brive-la- Gaillarde pour élucider les circonstances du décès de leur père censé être en Corée !

Du côté des documentaires, le jury présidé par Jérôme Clément (ancien président du directoire d’Arte et président de la Fondation Alliance Française) a attribué le Pyrénées d'Or du meilleur documentaire au film « Avec le sans des hommes ». Ce documentaire pour Arte, signé Raphaël Girardot et Vincent Gaulllier, s'intéresse à la vie d'ouvriers qui travaillent en abattoir.

 

Frédéric Diefenthal, membre du jury fiction : « Pour me plaire, une fiction doit me distraire, me faire voyager et élever aussi ma conscience ».
NewsTele est allé demander au comédien Frédéric Diefenthal, membre jury fiction sur cette édition 2016, ce qu'il attendait d'une fiction : « Pour me plaire, une fiction doit me distraire, me faire voyager et élever aussi ma conscience. Elle peut être très légère et avoir beaucoup d'aspérité à partir du moment où l'on me raconte une histoire qui, quoi qu'il arrive, me touche. La sensibilité a plusieurs couleurs pour moi ».

 

« Je souhaite repartir sur un projet de série »
Après avoir joué dans de nombreuses séries aux univers extrêmement variés ces dernières années dont certaines fictions particulièrement audacieuses comme « Clara Sheller » ou « David Nolande » (une série qui pariait sur le fantastique, genre longtemps délaissé avant sa résurrection en 2012 avec « Les Revenants » sur Canal +), Frédéric Diefenthal aimerait de nouveau se consacrer à un projet de série : « Après quelques années de pause, je souhaite repartir sur une série. C'est d'ailleurs en projet... » nous confie-t-il.

 

« Clara Sheller a participé à reconsidérer la fiction française à la télévision »
Avant de s'engager dans « Clara Sheller » (diffusée en 2005 sur France 2), Frédéric Diefenthal se souvient d'un certain mépris pour la fiction TV française : « A l'époque, lorsque le cinéma était très présent pour moi, je me souviens que l'on me mettait en garde quant à ce rôle dans Clara Sheller. Mais c'était important à ce moment-là pour moi d'aller vers la télévision. Et puis ce n'était pas une série bobo parisienne, elle a eu un succès retentissant dans toute la France et a participé à reconsidérer la fiction française. C'était le début d'un bouleversement des séries françaises ».

 

Si pendant longtemps, on n'accordait pas suffisamment de légitimité aux fictions et notamment aux séries, ce temps semble aujourd'hui révolu. Les fictions de télévision ont désormais gagné leurs lettres de noblesse au même titre que les films de cinéma.

 

Familles en Séries

REPORTAGE – Un 18e Festival de Luchon reflet de l'excellence télévisuelle

De la Famille Beaumont de TF1 (« Une Famille Formidable ») à la Famille Ferrière de France 3 (« Famille d'Accueil ») en passant par les Familles Bouley et Lepic sur France 2 (« Fais pas ci, fais pas ça »), ces séries mettant en scène la cellule familiale connaissent un réel engouement de la part des téléspectateurs.
En effet, l'aspect transgénérationnel de ces fictions permettent de toucher un public très large et la touche humoristique de ces programmes rencontre la faveur du public puisque la comédie reste le genre préféré des Français en fiction TV selon une récente étude de Médiamétrie.
Outre ces fictions de prime time, depuis quelques années, ce sont les formats-courts qui se sont emparés de la sphère intime de la famille avec « Nos Chers Voisins » (TF1), « Parents mode d'emploi » (France 2), « En Famille » et bien sûr « Scènes de ménage » sur M6. Avec un ton différent, souvent plus incisif, ces séries parviennent encore à attirer et fidéliser les jeunes en grand nombre devant leur écran de télévision.

 

A l'occasion de cette 18e édition du Festival de Luchon, Télé 7 jours proposait ainsi de s'intéresser à ce sujet récurrent qu'est la famille dans les séries au travers d'une grande conférence publique avec des scénaristes, réalisateurs et comédiens comme Bernard Le Coq ou Kamel Belghazi venus partager leurs expériences sur « Une Famille Formidable », à l'antenne sur TF1 depuis 1992 !

Rares sont les séries françaises qui peuvent se targuer de faire preuve d'une telle longévité à la télévision !

 

FOCUS : Maxime, 13 ans, le plus jeune fan du Festival TV de Luchon !

REPORTAGE – Un 18e Festival de Luchon reflet de l'excellence télévisuelle

« Je viens chaque année au Festival de Luchon depuis que j'ai 6 ans ! »

A 13 ans, Maxime est le plus jeune fan du Festival des Créations Télévisuelles de Luchon.
Ce jeune luchonnais, passionné par les séries et le cinéma, se rend chaque année sur le festival depuis qu'il a 6 ans !
Faisant preuve d'une maturité et d'une aisance relationnelle rares pour son âge, il n’hésite pas à engager et tenir une conversation avec les stars du petit écran comme Gérard Jugnot, Line Renaud, Laurent Gerra ou encore Bernard Le Coq avec qui il a pu échanger durant cette édition. Son rêve ? Devenir agent artistique, après avoir vu la série "10%" sur France 2.
Lors de notre entretien (à découvrir en podcast ci-dessous), Maxime nous fait part de son avis bien tranché sur les fictions et nous livre également ses impressions sur « Mon Cinéma Sans Image », un concept qui propose l'expérience d'une séance de cinéma dans l'obscurité totale, à l'écoute des mots et musiques du compositeur Jean Musy.
Le film se déroule alors dans la tête du spectateur par le prisme de son imaginaire.

LES COULISSES DU FESTIVAL

Pour évoquer le festival côté backstage, NewsTele est allé à la rencontre de Claude Coret, Présidente de l'association Festival TV Comminges Pyrénées qui organise chaque année le Festival des Créations Télévisuelles. Durant notre entretien (à découvrir en podcast ci-dessus), elle nous explique notamment l'absence de films de TF1 et Canal+ sur cette édition 2016 et souligne la place importante accordée aux jeunes durant la manifestation pour leur ouvrir l'esprit sur des sujets de société par le prisme de la fiction.

 

Rendez-vous dans quelques jours pour découvrir sur NewsTele nos fictions et documentaires coups de coeur !

 

Retrouvez également notre interview de Serge Moati, le président du Festival TV de Luchon

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