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17 Septembre 2015
C'est une photo qui a fait pleurer l'Europe. Celle d'un petit corps mort sur une plage. Celle d'Aylan Kurdi, un Syrien de 3 ans, sur le sable de Bodrum, en Turquie. Galip, son frère de 5 ans, et sa mère Rehan ont aussi perdu la vie dans le naufrage de leur embarcation, qui faisait cap vers l'île grecque de Kos. Cette famille kurde fuyait la guerre et sa ville de Kobané pour tenter de joindre le Canada. Seul Abdullah, son père, a été retrouvé vivant. Au total, 12 personnes se seraient noyées.
Eux aussi quittaient leur pays sur des bateaux de fortune, eux aussi cherchaient une vie meilleure, eux aussi ont ému l'opinion internationale. A l'époque, la France en avait accueilli plus de 120 000 en quelques années ! Que sont-ils devenus ? Enquête sur une page oubliée de notre histoire.
Un reportage d'Olivier Sibille et Mathieu Dreujou, suivi d'un entretien avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.
Calais : la bonne fortune des passeurs Pour ceux qui ont réussi à atteindre la France et veulent continuer leur route, il faudra encore payer... A Calais, les passeurs agissent au grand jour devant des policiers débordés : impossible de contrôler tous les camions et les voitures en partance vers la Grande-Bretagne, une destination qui reste privilégiée par beaucoup, malgré le durcissement de sa politique migratoire.
Afin que les clandestins passent inaperçus, les réseaux font appel à des "Français moyens" pour leur faire traverser le tunnel sous la Manche en les cachant dans le coffre de leur voiture. Ce sont par exemple des chômeurs, des étudiants, qui se sont confiés à "Complément d'enquête".
Un reportage de Romain Boutilly et Yann Moine, suivi d'un entretien avec Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement (PS).