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« Envoyé spécial », sommaire du jeudi 7 mai 2015

"Envoyé Spécial" (FTV/Mariane Rosenstiehl)

"Envoyé Spécial" (FTV/Mariane Rosenstiehl)

Ce jeudi, Françoise Joly et Guilaine Chenu présentent un nouveau numéro d'Envoyé spécial, dès 20h45 sur France 2.

 

Aéroports : le grand gaspillage ? La France compte près de 160 aéroports. Depuis les années 1960, les écologistes dénoncent le gaspillage des ressources et une vision de l’aménagement du territoire obsolète. Mais aujourd'hui, les critiques viennent du secteur aérien lui-même.

"Il y a 84 aéroports en France métropolitaine qui ont des passagers commerciaux, dont 66 se répartissent environ 4,3 % du trafic français. Et 40 aéroports représentent moins de 0,3 % du trafic, soit environ 300 000 passagers", précise Jean-Pierre Sauvage, président du Board of Airlines Representatives (BAR) France.

En comparaison, l’Allemagne totalise 16 aéroports, soit dix fois moins. Et sur les 160 aéroports de l’Hexagone, 17 seulement sont rentables. La Normandie, pour moins de 2 millions d'habitants, compte cinq aéroports, dont trois dans un rayon de 50 kilomètres. D'autres structures sont situées à moins d'une heure de route l'une de l'autre, comme Annecy et Chambéry, Nîmes et Montpellier, ou Nancy et Metz. Un véritable gâchis qui coûte cher.

Envoyé spécial a enquêté sur ces zones de transit qui se multiplient en France. Pourquoi sont-elles si nombreuses, trop pour être rentables ? Beaucoup de villes et de départements espéraient, en implantant un aéroport, créer de nouveaux emplois et favoriser le tourisme dans leur région. Mais la réalité est tout autre. Existe-t-il des études sur les retombées économiques de ces aéroports, et qui les a effectuées ? Trop nombreux, trop proches les uns des autres, ces équipements qui ont nécessité d'énormes capitaux ne survivent que grâce aux subventions publiques. Celles-ci s’élèvent à plus de 100 millions d’euros par an. En attendant, les collectivités, elles, continuent à s'accrocher à leurs sacro-saints aéroports, dans l'espoir d'un miracle.

 

Daniel Legrand, prisonnier d'Outreau Il y a maintenant dix ans, Daniel Legrand était le plus jeune des acquittés du procès d'Outreau. Incarcéré en même temps que son père, soupçonné d'être à la tête d'un réseau pédophile, il a fait trente mois de prison pour rien, à seulement 19 ans. Innocenté pour les viols qu'il était accusé d'avoir commis lorsqu'il était majeur, le jeune homme n'a jamais vraiment réussi à tourner la page, hanté par les démons d'Outreau.

Considéré comme un adulte handicapé, à 34 ans, il passe ses journées devant la télévision et sur internet, chez sa mère. Auparavant, il a enchaîné les petits boulots. Une instabilité professionnelle et des problèmes de drogue en 2007 qui le plongent dans la dépression. Aujourd'hui, la justice le rattrape à nouveau. Une association parisienne d'aide à l'enfance réclame un nouveau procès et obtient gain de cause. Legrand fils va devoir une nouvelle fois passer sur le banc des accusés le 19 mai prochain, jugé par la cour d'assises des mineurs de Rennes pour les viols qu'il aurait commis lorsqu'il était mineur.

Depuis sa sortie de prison, une équipe d’Envoyé spécial  l’a suivi tout au long de ces années. Récit d'une lente descente aux enfers.

 

Vieilles voitures : la rouille à prix d’or À l’origine de cette collection, un industriel passionné d’automobiles qui souhaitait créer un musée de l’automobile. Roger Baillon est propriétaire d’une société de transport et de fabrication de camions de l’ouest de la France. Il a consacré une partie de sa richesse à rassembler ces belles voitures. Il en a même sauvé de la casse. Un amoureux des voitures qui – grâce à cette collection – a permis de constituer un échantillon hétéroclite de la production automobile, de ses débuts aux années 1970.

L’industriel fait faillite et se trouve contraint de vendre une grande partie de sa collection, qu'il avait stockée sous des abris de fortune. Ce n’est qu’à la mort de son fils que les héritiers découvrent, en septembre 2014, les vieilles voitures tombées dans l’oubli. Un trésor qui s’étend sur trois hectares. De la tôle, de la ferraille, ces carrosseries usées par le temps. Mais un trésor quand même. Cinquante-neuf sont mises en vente en février 2015, et rapportent plus de 25 millions d’euros.

Envoyé spécial est allé à la rencontre de collectionneurs et de vendeurs qui partagent un même engouement pour les voitures de collection.

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