Ce jeudi, Françoise Joly et Guilaine Chenu présentent un nouveau numéro d'Envoyé spécial, dès 20h45 sur France 2.
Dans les coulisses de la fabrication du dernier numéro de Charlie Hebdo, après l'attaque terroriste dans les locaux du journal qui a coûté la vie à 12 personnes (dont les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Honoré et Tignous). Traduit en 16 langues, l'hebdomadaire satirique a été tiré à 3 millions d'exemplaires, contre 50 000 habituellement. Les journalistes d'Envoyé spécial ont suivi la réalisation de ce journal porté par les survivants de "la bande à Charlie", dans les locaux de Libération. Ils étaient aussi à leurs côtés lors du rassemblement républicain du dimanche 11 janvier réunissant près de 4 millions de personnes dans toute la France.
Gros plan sur la surveillance des extrémistes en France. Les autorités françaises ont répertorié les noms des Français tentant de quitter le territoire pour rejoindre la Syrie ou l'Irak. Ces enquêtes sont assurées par une centaine d'agents spécialisés de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI, ex-DCRI). Parmi leurs missions, faire de la veille internet car de nombreux extrémistes diffusent leurs messages sur les réseaux sociaux afin d'embrigader de nouvelles recrues. Les journalistes d'Envoyé spécial ont suivi le travail de ces hommes et femmes dont le rôle est d'assurer la sécurité nationale. Pourtant, certains jihadistes présumés parviennent à passer entre les mailles du filet. C'est le cas de Hayat Boumeddiene, qui a réussi à rejoindre la Syrie en passant par Madrid (Espagne). Pourquoi les Etats-Unis étaient-ils au courant que Saïd Kouachi, l'un des auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo, avait suivi un entraînement auprès d'Al-Qaida au Yémen ? Comment expliquer ces manquements ?
Retour sur les différentes filières de jihadistes français partis en Syrie. Envoyé spécial a recueilli le témoignage exceptionnel de ces jeunes qui ont quitté le pays pour faire le jihad. Les journalistes ont tenté de comprendre les mécanismes de propagande pro Daech et pro Al-Qaida sur internet. Ils ont aussi pu rencontrer les parents démunis d'enfants partis au combat au nom d'un islam radical.
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Crédit Photo : FTV/Mariane Rosenstiehl
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