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28 Juin 2014
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - Gendarmes en blouse blanche Un reportage d'Eric Lemasson, Agnieska Ziarek et Frédéric Vassort. Montage : Alexandre Gosselet et Fleurine André (Productions du Moment) 60'
Leur métier a été popularisé par les séries télé sous un vocable désormais bien connu, "les experts". Intervenant sur les scènes de crime et autres infractions graves de toutes sortes, le rôle des techniciens en investigation criminelle de la gendarmerie est de recueillir des indices matériels, base de toute enquête judiciaire. L'équipe de Reportages a passé toute une année, dans les méandres de l'Isère, aux côtés de cette cellule d'investigation criminelle.
Créée en septembre 2005, la section compte dix hommes et femmes, spécialistes en balistique, portrait-robot, chimie. Tous sont formés à la collecte d'indices matériels et à la "PTS", la police technique et scientifique. Leur territoire est vaste et leur tâche lourde : 300 interventions par an, quasiment une par jour. Engagés sur toutes les infractions les plus graves, ces gendarmes " en blouse blanche " viennent de s'installer dans des locaux flambant neuf et disposent d'un nouveau laboratoire.
Le gendarme Céline Wattiez, 28 ans, est une "novice". Nous la suivons pour son premier jour de travail au sein de cette unité, l'aboutissement d'un rêve de jeune fille qui prend corps aujourd'hui. Dès le premier soir de sa première permanence, la nouvelle recrue est envoyée en intervention : un braquage violent avec prise d'otages au sein d'une entreprise de distributeurs automatiques de boissons. Les braqueurs sont partis avec la recette de la semaine et ont enfermé le personnel à l'intérieur de la chambre forte. La jeune gendarme va devoir reconstituer l'histoire du braquage à la recherche d'indices concrets. Un travail fructueux puisque un prélèvement biologique effectué sur place permettra de confondre les braqueurs en fuite grâce à leur empreinte génétique. De nos jours, quelques cellules de peau, un peu de salive, peuvent suffire pour établir un profil ADN.
14h25 - A la recherche de l'Aloha Spirit Un reportage de Julie Thierry et François Chambe. Montage : Virginie Bernard (Durite)
Hawaii, un nom qui fait rêver. Cet archipel composé de huit îles principales, perdu en plein Pacifique à 4 000 km des côtes américaines est surtout connu pour ses vagues et ses surfeurs. Mais l'autre particularité de cet état américain, c'est ce que l'on appelle l'Aloha Spirit, une sensation, un état d'esprit "zen" qui séduit chaque année des milliers de touristes mais aussi 3 000 Français qui ont décidé d'y vivre. Nous avons rencontré Jonathan, un surfeur heureux, Emilie et Frédéric un couple venu de Corse et Emmanuel, un guide amoureux de Big Island, son île sauvage.
Jonathan, 33 ans, a tout du véritable Hawaiien, à ceci près qu'il est Breton. Il s'est installé sur l'île il y a 8 ans, dans un seul but : surfer. Il y a aussi rencontré l'amour, avec Nathalie, une Américaine. Au-delà du surf, ce qui l'a séduit ici, c'est justement l'esprit d'Aloha : "C'est un grand mot Aloha. Ça veut dire plein de choses, c'est l'amour, l'amitié. Ça veut dire bonjour, merci, au revoir. C'est avant tout un esprit de vivre, l'aloha spirit... Ici les gens sont gentils tout le temps, c'est un peu si tu vas bien, je vais bien". Aujourd'hui il vit donc au rythme de l'aloha spirit entre surf, barbecue sur la plage et soleil toute l'année. Mais "comme aux USA il n'y a ni sécu, ni assurance chômage", c'est dans son van aménagé qu'il vend des crêpes métissant culture bretonne et produits locaux.
Emilie, Frédéric et leur fils Natale, vivaient eux aussi sur une île, la Corse. Tombés amoureux d'Hawaii durant leurs vacances, ils ont décidé de s'y installer définitivement : "Hawaii, c'est comme dans les films. Il fait toujours beau, il y a la plage, les gens sont gentils...". Après un dernier dîner d'adieux en Corse, entourés de leur famille, ils vont s'installer à Honolulu, la capitale de l'état. Une ville très américanisée, bien loin de la nature mais dans laquelle ils sont heureux "on travaille en short et en claquettes". Natale, lui aussi s'est bien adapté à sa nouvelle vie "l'école ici, depuis que je parle anglais c'est super. Différent de la France mais j'ai de nouveaux amis et je suis bilingue". Malgré le coût de la vie très élevé et la distance avec la famille, les Cannas ne regrettent pas leur choix et profitent de leurs week-ends, pour découvrir les autres îles de l'archipel, plus sauvages et plus traditionnelles.
