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21 Juin 2014
La rédaction de TF1 propose ce samedi à 13h25 le magazine Reportages, présentée par Claire Chazal. Sommaire
13h25 - Certifié Original Un reportage de Pauline Giraudy, Françios Richard, Christophe Busché et Léonie Samel. Montage : Pascal Gaugry (La Feelgood Company)
Alors que l'agriculture française traverse une nouvelle crise, certains éleveurs délaissent les productions traditionnelles. Pour diversifier leurs sources de revenus, ils misent sur des espèces atypiques. Xavier élève des bisons canadiens dans le bocage normand. Hervé et Nathalie se sont lancés dans l'alpaga, le cousin des lamas. Jean-Philippe a trouvé son bonheur dans les oeufs.... d'escargots.
En Normandie, Xavier est connu de tous. Il n'élève pas des vaches, si chères à la région, mais des bisons canadiens. Aujourd'hui, il est à la tête d'un cheptel de 250 bêtes, l'un des plus grands d'Europe. "Pour moi, chaque naissance est une victoire, car c'est une espèce qui était en voie d'extinction il y a encore quelques décennies. Cela prouve que les bisons ont une grande faculté d'adaptation et qu'ils se sentent bien chez nous ! On est en train de gagner notre pari". Ses bisons sont aussi beaux à voir pour les visiteurs, que bons à manger, Xavier en commercialise également la viande.
L'aventure d'Hervé et Nathalie débute sur un coup du sort. Lorsqu'ils étaient fleuristes, le couple avait une passion : tricoter. Une allergie au pollen les obligeant à changer de vie, ils décident de faire de leur passe-temps, leur métier. Désormais, ils élèvent des alpagas d'Amérique du Sud (des cousins des lamas), pour en récolter la laine et faire des vêtements. "C'est la passion qui nous fait tenir. Car financièrement, ce n'est pas tous les jours simple et tout cela demande beaucoup de temps. Mais par rapport à notre ancien métier, on a gagné en qualité de vie. Au final, on ne regrette rien".
14h05 - French Touch aux Emirats Un reportage de Marine Haÿ et Guillaume Gouet. Montage : Anne-Julie Toullec (Editel)
Aux Emirats Arabes Unis, nous avons suivi trois Français heureux : Cécilia est professeur de danse, Maxime chef cuisinier, et Morgan, cordonnier. Chacun a réussi grâce à ce petit charme supplémentaire qui séduit les cheikhs : leur savoir-faire, leur formation, leur expérience et la renommée de leur pays dans certains domaines. De Dubaï à Abou Dhabi, ils vivent dans un monde de luxe, où le confort et les activités leur font oublier l'éloignement avec leur pays natal, et des règles de vie parfois pesantes.
L'une des meilleures tables du pays se trouve dans ce qui est devenu l'emblème de Dubaï : le Burj Al Arab. L'hôtel 7 étoiles, en forme de voile, avec son hélipad sur le toit, dispose de sept restaurants, tous sous la coupe de Maxime Luvara. S'il a pu arriver à une telle place, c'est que Maxime Luvara a le souci du détail. Il tient tout particulièrement à servir des produits frais et de qualité à ses clients. Maxime dirige une équipe de 220 personnes en cuisine. Il s'occupe de tout le management, mais aussi d'élaborer les cartes. " Je suis chef avant tout, explique-t-il, j'aime me retrouver avec mes chefs en cuisine " Père de trois enfants, il a emmené toute sa tribu avec lui. La petite famille habite une maison neuve et profite d'une belle vie au soleil.
A 25 ans, Morgan commence sa journée en Wake Board ! De quoi bien se réveiller avant de partir au travail ! Ce jeune Français exerce un vieux métier artisanal : il est cordonnier. Le jeune homme a été formé chez les compagnons du devoir. " Puis, il y a trois ans, j'ai vu une annonce pour un job de cordonnier à Dubaï, et j'ai décidé de partir " explique-t-il. Le jeune homme a très vite adopté tous les avantages de la vie locale... Des loisirs hors du commun et surtout un très bon salaire. Ce qui fascine Morgan, " c'est l'énergie et la vitesse à laquelle tout avance. Ici, le chômage, cela n'existe pas ! " Il travaille dans un des lieux phare de Dubaï : Dubaï Mall. Le plus grand centre commercial au monde. Comme la société de Morgan évolue en permanence, son métier aussi. Il ne se cantonne pas aux réparations. L'après-midi, Morgan se consacre à un autre pan de son activité. Il dessine des chaussures sur mesure et conseille ses clients. Morgan a été rejoint par sa compagne, Marion. Le jeune couple aime retrouver des amis autour d'un verre. Dans un cadre de vie occidental, ils font abstraction des règles qui pèsent sur leur quotidien.
14h35 - Drôle de mômes Un reportage de Théo Jourdain & Pierre Baboin. (Hide Park)
Quand il n'est pas au lycée, Michel 14 ans, devient Slide le magicien. Valentine, 12 ans, n'a qu'une hâte en rentrant du collège : finir vite ses devoirs pour enfiler un tablier et se mettre aux fourneaux. Margot, 14 ans, vit et respire voile et rêve de participer un jour aux plus belles courses. Tous les trois sont de sacrés numéros et de drôles de mômes qui, s'ils vivent comme tous leurs copains, ont un petit plus qu'on appelle la passion.
" Quand on a une passion, on a des rêves, c'est merveilleux " Michel a commencé à entrer dans la peau de Slide le magicien à 9 ans et demi et il a bien fallu que ses parents s'y fassent. Depuis, ils le soutiennent et l'accompagnent à tous ses spectacles. " Etre sur scène m'a aidé à surmonter ma timidité " avoue Michel. Et il va falloir qu'il la fasse disparaître, comme dans un tour de cartes, lorsqu'il rencontrera son idole : le magicien Eric Antoine.
Dans le Finistère, Margot passe le plus clair de son temps à l'eau et à préparer son bateau. Pour en financer la rénovation, elle a monté une association " Voile en Action ". Volontaire et généreuse, Margot fait " à fond ce que je veux faire et garde un moment pour aider les autres ". Quand son bateau sera prêt, la jeune navigatrice l'utilisera pour ses projets humanitaires.
Près de Toulouse, Valentine s'est approprié la cuisine de sa maman " j'avais 4 ans, j'adorais cuisiner et petit à petit, je l'ai virée de la cuisine. J'aime faire des plats pour mes proches ". Trois fois par semaine, la petite chef prépare des dîners surprise pour sa mère et son beau-père. Chaque semaine, elle participe à des cours de cuisine " j'avais 4 ans quand j'ai fait mon premier risotto... ".
